mercredi 28 mai 2014

RÉSULTAT DU SONDAGE SUR LE PROJET D'EXTENSION DE LA CANTINE

Résultats du sondage sur
le projet d'extension de la cantine

Deux questions étaient posées.

QUESTION 1 : quelle est votre position sur la mise en place d’un self-service pour les enfants de l’élémentaire ?


Favorable : 54,3 %          Défavorable : 31,4 %          Sans opinion : 14,3 %


QUESTION 2 : quelle est votre position sur la mise en place d’une préparation locale des repas par un-e cuisinier-ère ?


Favorable : 88,6%          Défavorable : 2,9%          Sans opinion : 8,6 %

mardi 20 mai 2014

COMPTE-RENDU DE LA TROISIÈME RÉUNION SUR L'EXTENSION DE LA CANTINE SCOLAIRE


Compte-rendu de la troisième réunion sur l'extension de la cantine scolaire
du lundi 19/05/2014


Participants

4 agents de cantine et ATSEM, 3 personnes de l'équipe municipale (Didier Averseng, Hélène Bruneau, Liliane Guillotreau), 1 fonctionnaire territorial (Julia Ansola), 1 déléguée parents FCPE (Audrey Crebassa), 3 délégués parents GIPEG (Marianne Climaco, Alain Théron, Arnaud Varinois), 1 représentante  de l'ALAE (Billy Girod).




Début de la réunion : 18h00

Retour sur le sondage des délégués GIPEG

En introduction, la municipalité souhaite évoquer le sondage diffusé par les délégués GIPEG dont elle remet en cause la pertinence.

Municipalité : la formulation des informations données laisse penser que la cantine ne propose actuellement pas de « bio » ni de produits locaux. Or, le cahier des charges appliqué par le prestataire SCOLAREST exige 30% de bio, ainsi que des produits de saison.

Délégués GIPEG : la formulation des informations ne remet nullement en cause les points positifs qui existent à l’heure actuelle. Elle appelle simplement à un progrès par rapport à la situation présente – c’est le sens du mot « amélioration » utilisé dans le texte du sondage – en accroissant par exemple la proportion de « bio » dans les menus.

Municipalité : le fait de demander aux parents leur avis sur la préparation sur place des repas de la cantine peut laisser penser que cette possibilité est envisagée à court ou moyen terme. Or, cela n’a jamais été envisagé.

Délégués GIPEG : nous regrettons que la solution d’une préparation locale n’ait pas fait l’objet d’une analyse préalable. Nous pensons que le profond réaménagement des locaux est une occasion trop rare pour ne pas en tirer un meilleur parti. Il faudrait la saisir pour mettre la cantine en capacité d’assurer une préparation locale, si celle-ci est décidée un jour. Cela évitera d’avoir à tout recasser ultérieurement.

Municipalité : la taille intermédiaire de la commune de Gragnague ne permet pas d’envisager les engagements que nécessiterait une préparation locale. Par exemple, il faudrait embaucher 2 cuisiniers-ères et gérer tous les aspects qui vont de pair avec (congés, absence pour maladie, voire  grève). Par ailleurs, le fait de passer à une préparation locale ne permettrait pas forcément d'améliorer la qualité gustative et diététique des repas.

Délégués GIPEG : une telle évolution pourrait s’envisager dans le cadre de l’intercommunalité.

Municipalité : si on envisageait de passer à l'échelle de la communauté de communes pour atteindre un nombre d'enfants suffisant, l’investissement serait considérable pour la commune de Gragnague.

Délégués GIPEG : ce n’est pas évident. Et si cela peut permettre de développer davantage l’approvisionnement local, pourquoi pas ?

Municipalité : le fait de passer à une préparation locale ne permettrait pas de passer à un approvisionnement local : les normes d'hygiène en restauration scolaire n'autorisent à recevoir que des légumes déjà lavés et épluchés. Le fournisseur doit, non seulement pouvoir fournir d'importantes quantités quotidiennement, mais également disposer de suffisamment de main d'oeuvre et être équipé d'une chambre froide suffisante pour mener ces deux opérations, puis acheminer les légumes en respectant la chaîne du froid. Ni M. Lakanal ni l'association "Les Jardins du Girou" ne sont en mesure de remplir ces conditions. Ces deux producteurs locaux sont dimensionnés pour la vente aux particuliers, et ont vocation à fournir les particuliers, pas la restauration scolaire. Pour les autres groupes d'aliments (viande, fruits...), il n'y a pas non plus de producteur local.
Cela souligne que les parents ne connaissent pas les contraintes induites par l’organisation d’une préparation locale.

Délégués GIPEG : c’est à ceux qui sont en responsabilité et en possession exclusive des informations nécessaires qu’il appartient d’étayer les choix qui sont faits. Les parents d’élèves font des propositions, émettent des idées. Ils ne sont pas décisionnaires dans la gestion de la commune ; ils sont simplement citoyens et « lanceurs d’alerte ».

Agent de cantine : à propos du « bio » → lorsqu’a été organisée une semaine « bio », il a été constaté que les enfants n’appréciaient pas et qu’il fallait jeter beaucoup de nourriture. Ils n’aiment ni les steaks de soja, ni les pois cassés, etc.

Délégués GIPEG : il y a manifestement une confusion entre « produits bio » et « produits de consommation marginale ». Il existe des frites « bio », des steacks « bio », etc. autant de produits que les enfants mangeraient avec autant de plaisir que s’ils n’étaient pas « bio ».

Municipalité : proposition est faite de demander au prestataire SCOLAREST d'évaluer le surcoût qui serait induit par le passage à un approvisionnement 100% bio.

Projet extension cantine

Délégués GIPEG : le coût au mètre carré de l'extension de la cantine semble élevé. Que comprend ce projet, et comment a été calculé ce coût ?

Municipalité : l'objectif de ce projet est multiple :
- création d'une nouvelle salle de restauration de 90 m² environ.
- agrandissement et rénovation de la zone de préparation. Création de deux zones séparées préparation froide / préparation chaude. Création de vestiaires pour le personnel. Création d'une zone pour les déchets.
- amélioration acoustique et du chauffage de la salle existante.
Afin de calculer un ordre de grandeur du coût de ce projet, l'architecte a pris en compte le prix moyen par m² observé habituellement en restauration scolaire.
En raison des normes d'hygiène et de sécurité applicables, le coût moyen au m² est de loin plus élevé que lors d'une construction pour un particulier.

Délégués GIPEG : il est surprenant que le surcoût soit si important.

Déléguée FCPE : intervention pour dire que la question du budget est secondaire par rapport au bien-être des enfants.
Municipalité : le surcoût est imputable à plusieurs postes.
Par exemple, pour la zone de préparation, des équipements coûteux sont à prévoir. L'optimisation acoustique des salles de restauration induit également un surcoût important. L'amélioration acoustique et du chauffage de la salle existante est évaluée à 65000 euros. Le nouveau bâtiment est évalué à 180000 euros. Un autre poste est également évoqué, pour un montant de 50000 euros. Il correspond aux « études », notamment l’étude de sol.

Délégués GIPEG : quelle solution technique est envisagée pour l'amélioration acoustique des salles de restauration ?
Municipalité : une visite l'école des Ponts-Jumeaux a été réalisée. Elle s’inscrit dans un projet de développement durable est considérée comme une cantine « modèle ». Le projet gragnaguais ambitionne d'utiliser les mêmes moyens techniques que ceux mis en place dans cette école : panneaux acoustiques aux murs et « ronds » au plafond.

Délégués GIPEG : des solutions sont-elles envisagées pour rendre la cantine plus économe en énergie (BBC, panneaux solaires,…) ?

Municipalité : cette idée est à prendre en compte. L'amélioration du chauffage dans le bâtiment existant est déjà prévue ; le nouveau bâtiment sera construit selon des techniques modernes.

Délégués GIPEG : quelle répartition des salles a été décidée ?

Municipalité : suite à la proposition des agents cantine, le self élémentaire devrait être mis en place dans la nouvelle salle, tandis que la salle existante serait affectée à la cantine maternelle.

ALAE : l'organisation de la pause méridienne va forcément être modifiée. Les ateliers dirigés de durée fixe devront être remplacés par des activités ouvertes. Seules les activités au city park resteront des ateliers dirigés pour des raisons de sécurité. Cependant, cela ne pose pas de problème dans la mesure où ces ateliers dirigés du midi peuvent être déplacés le soir et s'intégrer aux ateliers TAP. D'autre part, dans la mesure où la gestion d'un self mobilise moins d'animateurs qu'une cantine, les animateurs pourront travailler en binôme. Les conditions seront plus confortables à la fois pour les enfants et pour les animateurs.
La circulation dans les couloirs va également être modifiée. Il faudra prévoir une gestion des couloirs par un animateur ALAE. La différence principale avec le self de Lapeyrouse est que les enfants ont vue sur la file d'attente du self depuis tous les espaces de jeux du midi (cour, sport...). Avant de partir manger, ils peuvent donc vérifier la longueur de la file d'attente. A un moment, des drapeaux rouge / vert étaient utilisés pour signaler aux enfants l'état de la file d'attente.

Municipalité : on pourrait envisager un équivalent avec des lumières télécommandées rouge / vert, ou des talkies-walkies entre l'animateur qui gère les couloirs ou la salle et les animateurs des activités.

ALAE : il faut également trouver une solution pour permettre aux enfants de déposer  leurs manteaux (hiver) ou chapeaux (été) en entrant, et de les reprendre en sortant.

Municipalité : on peut ajouter un couloir avec suffisamment de porte-manteaux et des lave-mains, accolé à la nouvelle salle de restauration du côté de la cour maternelle.

Agents de cantine : nous souhaiterions une porte pour créer un accès direct entre la nouvelle salle de restauration et la salle existante, et une porte d'accès au local poubelle.

Municipalité : c’est noté.

Délégués GIPEG : sera-t-il possible de stocker dans les frigos les gamelles fournies par les parents pour les enfants allergiques ou suivant une alimentation spécifique ?

Municipalité : oui, c'est déjà possible.

Fin de la réunion : 19h30

lundi 19 mai 2014

ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION SUR LE RÉAMÉNAGEMENT DE LA CANTINE


Entretien avec l'ALAE : fonctionnement actuel de la cantine et de la pause méridienne

Objectif

Le but de cet entretien est de recueillir des informations factuelles sur le fonctionnement actuel de la pause méridienne, afin de comparer avec le fonctionnement observé lors de la visite du self de Lapeyrouse-Fossat.

Rq : les réponses ne doivent pas être prises à l'unité près, il s'agit d'ordres de grandeur.

Participants
Marie-Charlotte (ALAE) – Marianne Climaco (DP GIPEG)

Questions – Réponses

- Actuellement, quel est le nombre de places assises dans la salle de cantine ?
=> 152

- Surface ?
=> 99 m²

- Nombre moyen d'enfants de maternelle (TPS-GS) mangeant à la cantine ?
=> 88

- Nombre moyen d'enfants de l'élémentaire (CP-CM2) mangeant à la cantine ?
=> 140

- Nombre moyen de personnes encadrant les enfants le midi ?
=> 10 animateurs au total, plus 2 ATSEM pour la maternelle (repas + sieste), plus 4 agents cantine pour le service. Dans le fonctionnement de la cantine, aucun animateur n'est affecté à la surveillance des couloirs, car aucun enfant n'est censé transiter seul dans les couloirs : ils sont soit en activité, soit à la cantine. Pour s'en assurer, tous les animateurs ayant vue sur les couloirs (cour, salle de motricité...) surveillent qu'aucun enfant ne s'y trouve.
Au 1er service (maternelle + CP/CE1), 5 à 6 animateurs en cantine pour l'élémentaire + 3 animateurs et 2 ATSEM pour la maternelle. Les autres animateurs encadrent les activités.
Au 2ème service (à partir du CE2), 5 animateurs en cantine. Les autres animateurs encadrent les activités.

- Comment sont constituées les tablées ?
=> Au 1er service (TPS-CE1), les enfants choisissent leurs camarades de table. En majorité, les enfants d'une même table sont de la même classe. Les GS sont parfois mélangés avec des enfants un peu plus grands pour préparer la transition maternelle/élémentaire. Les enfants se groupent à l'entrée et prennent une table quand leur "groupe tablée" est complet.
Au  2ème service, les enfants forment des groupes de 8 ou 7 et se placent.

- Y a-t-il de la casse ?
=> Il y a très peu de casse. Il arrive, rarement, que des verres soient renversés et cassés au moment où les enfants les empilent pour débarrasser la table.

- Comment s'assure-t-on que les enfants goûtent de tout ?
=> Les animateurs mangent avec les enfants à la cantine, un animateur gère 2 tables. Les animateurs vérifient les assiettes à la fin de l'entrée et du plat. Les animateurs peuvent servir les enfants pour s'assurer que chacun prend de tout en quantité raisonnable (ni trop, ni trop peu), et pour que cette étape ne prenne pas trop de temps.

- Y a-t-il beaucoup de restes jetés ?
=> Peu de restes en général. Le gaspillage a beaucoup diminué depuis le dernier changement de prestataire : les repas sont bons, bien cuisinés.

- Le temps passé à table convient-il aux enfants, ou bien le rythme est-il trop lent ou trop rapide ?
=> En moyenne, les enfants mangent dans les temps, et il n'y a pas de temps mort. Sur des cas particuliers, il peut parfois y avoir des décalages : s'il y a un plat unique (ex. : lasagnes), les enfants mangent plus rapidement, et s'il y a un fruit à éplucher (ex. : orange), il peut arriver qu'ils n'aient pas le temps de se resservir de ce fruit.

- Comment s'organisent les activités méridiennes ?

=> Cette année, depuis l'instauration des TAP, l'ALAE propose des activités ouvertes hebdomadaires, auxquelles s'ajoutent des évènements annuels, et un projet jardinage sur toute l'année scolaire. Les activités durent de 30 à 45 minutes. Les enfants choisissent leur activité et y restent du début à la fin.

samedi 10 mai 2014

SUITE DU PROJET DE RÉNOVATION DE LA CANTINE


Information et consultation sur le projet de rénovation de la cantine

La réflexion sur le projet de rénovation de la cantine scolaire va bientôt arriver à son terme. Pour vous permettre d’y être associé(e) et de donner votre avis, nous diffusons les éléments d’information essentiels et mettons en place une consultation fondée sur un questionnaire téléchargeable ici.

Vous pouvez y répondre soit directement par mail  utiliser l'adresse parentsgragnague@gmail.com  soit en retournant le formulaire dans le cahier de liaison de votre enfant.

Les informations essentielles

Objectif du projet et budget : création d’une seconde salle à manger ; rénovation globale de la salle à manger actuelle et des locaux de préparation. Voir le plan iciMontant des travaux évalué à 500 000 €.

Projet de fonctionnement : à l’heure actuelle, il est envisagé que la restauration des enfants de l’élémentaire se fasse dans l’une des salles à manger agencée en self-service. Afin d’éviter le gaspillage, il n’y aurait pas de choix d’entrée, de plat ni de dessert. Pour la maternelle, le fonctionnement actuel serait reconduit : enfants servis à table lors d’un service commun dans l’autre salle à manger. La disposition finale (quels enfants dans quelle salle à manger ?) n’a pas encore été arrêtée.

Comparaison : une visite de la cantine de Lapeyrouse-Fossat a été réalisée le lundi 31 mars afin d’évaluer le fonctionnement au quotidien du self-service local. Le compte-rendu de cette visite est consultable ci-dessous (article du 09/04).

Les questions en suspens

La configuration de l’école : en l’état, est-elle adaptée à la mise en place d’un self-service ? L’implantation d’un self a-t-elle été correctement évaluée ? Problème de gestion de la file d’attente et de la circulation des parents/enfants à midi.

Le confort acoustique : l’un des motifs du réaménagement engagé est de remédier au problème du bruit qui nuit actuellement autant aux enfants qu’au personnel de service. Quels sont les moyens envisagés pour atteindre effectivement cet objectif ?

L’organisation de la pause méridienne : comment articuler les activités de l’ALAE – et également l’APC (aide pédagogique complémentaire) – avec le fonctionnement d’un self ? L’ALAE ne risque-t-elle pas d’être réduite à l’état d’une simple garderie tournante entre midi et 14h00 ?

Le contenu des assiettes : le nécessaire réaménagement de la cantine pourrait-il s’accompagner d’une amélioration des conditions diététiques offertes à nos enfants ? A court terme, indépendamment de la question self ou pas self, il faut favoriser l’approvisionnement local et saisonnier. A plus long terme, la mise en place d’une cantine permettant une préparation locale des repas est-elle envisageable (la cantine actuelle ne sert qu’à réchauffer des plats produits par un prestataire) ? La réflexion sur cette piste innovante est à engager dès à présent.