Compte-rendu du conseil d'école du mardi 04/11/2014

Participants

• Enseignants : Marie-Hélène PALOMBA, Marie-Françoise VIDAL, Évelyne LACHAUME, Valérie FARKAS, Christel CLAUSSIN, Sébastien ZAMORA, Valérie MATERNE, Luc JALABERT, Élisabeth BARTHE, Aurélia RIVIER, Séverine PELUD, Sabrina BARTHE.
• Municipalité : Liliane GUILLOTREAU
• Centre de loisir (ALAE-ALSH) : Élisabeth VOLFF
• Déléguée Départementale de l’Éducation Nationale (DDEN) : Janine Frayret
• Délégués FCPE : Lætitia GOURDIN, Émilie AMBILLE, Carine MORELLE, Ghislaine CAPELLE, Sarah MASSONNIE
• Délégués GIPEG : Odile GUILLAUMON, Marianne CLIMACO, Bérengère ILLAC-REDON, Myriam CAZELLES

Résumé des informations à prendre en compte par les parents

Rappelez à vos enfants de re-rentrer dans l'école si vous n'êtes pas là pour les récupérer à la sortie. L'ALAE a tous les contacts des parents et pourra éclaircir la situation.

Suivi des actions

[Créée : action identifiée – reste à évaluer la faisabilité ou à décider de la mener ou non][Ouverte : action à mener][En cours : action commencée][Terminée : action menée à bien]

Action	Resp.	Statut
Recueillir auprès des parents, anonymement, les raisons de refus de participation à la coopérative scolaire	Parents délégués	Créée
Demander au directeur d'envoyer par mail aux parents délégués le document du projet d'école 2014-2018	Parents délégués	Ouverte
Assurer la maintenance des ordinateurs de l'école	Mairie	Créée
Demander une dérogation à l'éducation nationale afin de comptabiliser l'an prochain dans les effectifs de maternelle les enfants nés en janvier/février/mars 2013	Mairie	Ouverte
Augmenter la fréquence de nettoyage des toilettes en élémentaire et maternelle, et vérifier le protocole de nettoyage	Mairie	Créée
Actions de sensibilisation des parents au civisme sur le parking (opération "PV")	Conseil municipal des enfants	Créée
Améliorer la communication sur les TAP	ALAE	En cours
Rédiger et adresser à la mairie un courrier demandant le décalage des horaires des bus => action conjointe parents délégués et mairie	Parents délégués	Ouverte
Lancer une enquête sur les nouveaux horaires TAP (17h15)	Délégués GIPEG	Ouverte
Renouveler le stock d'élastiques et de cordes à sauter pour la récréation en élémentaire	Mairie	Ouverte
Nettoyer régulièrement le sol autour du récup'verre près de l'école	Mairie	En cours
Collecter des informations et des supports sur la CNV adaptée pour les enfants	Délégués GIPEG	En cours

1 – Présentation des membres, rôle du conseil d'école

Présentation de tous les membres.

Luc va être absent à partir de jeudi 6/11, jusqu'à la dernière semaine de décembre. Sébastien Zamora le remplacera 2 jours par semaine dans ses fonctions de direction. Aurélia Rivier remplacera Luc Jalabert en classe 2 jours par semaine, et Sébastien Zamora en CM2 2 jours par semaine.

La DDEN fait partie de l'éducation nationale, mais elle ne s'inscrit pas dans la hiérarchie classique. Elle a un accès direct au directeur académique, et peut parfois faire passer des demandes qui mettraient beaucoup plus de temps à aboutir par la chaîne hiérarchique habituelle.

Le conseil d'école a pour objet de traiter les questions concernant l'école, l'éducation des enfants ; pas les questions concernant l'enseignement.

2 – Résultats des élections des délégués de parents d'élèves

Les élections se sont bien déroulées. Comme l'an dernier, le résultat est équilibré et il y a 5 élus pour chaque liste. On note encore une très forte participation des parents de près de 64%.

3 – Vote des règlements intérieurs

La principale modification apportée est la mention indiquant que ce règlement est seulement un complément au règlement départemental plus détaillé et exhaustif.

4 – Coopérative scolaire

Bilan 2013-2014 : Le directeur salue l'apport significatif de l'association des amis de l'école dans les recettes de la coopérative scolaire.

La majeure partie des parents versent leur participation à la coopérative scolaire. Certains donnent plus que le montant de 15€ par enfant proposé par l'école. Le directeur souhaiterait connaître les raisons pour lesquelles certains parents refusent de participer à la coopérative scolaire (manque de moyens financiers, refus du principe coopératif, insatisfaction sur les sorties et activités financées...?)

Le bilan de l'année 2013-2014 est légèrement déficitaire (environ -500€). Ce déficit est absorbé par les réserves des années précédentes et le compte reste créditeur.

Pour mémoire, la coopérative scolaire a permis l'an dernier de financer notamment un projet qualitatif et ambitieux de 2 jours et une soirée autour des contes et de la peinture, avec 2 intervenants extérieurs, pour un budget de 2000€ environ.

5 - Projet d'école, vie de l'école

Projet d'école

Le projet d'école est défini pour 3 ou 4 ans. Le projet précédent arrive à échéance, un nouveau projet d'école à été élaboré. Il est en attente de validation par l'éducation nationale.

=> Le projet d'école est joint en annexe de ce compte-rendu : projet d'école ici.

La première partie du projet d'école fait le bilan des actions du projet d'école précédent. L'équipe enseignante souhaite reconduire les actions qui fonctionnent bien (applicables et efficaces). Les autres actions sont soit adaptées, soit remplacées par de nouvelles actions.

La deuxième partie détaille les actions du nouveau projet d'école, selon plusieurs axes. Le directeur insiste notamment sur l'axe concernant l'accueil des enfants de moins de 3 ans. En effet, l'accueil des enfants en Toute Petite Section est une vraie particularité de l'école de Gragnague. La demande des familles de Gragnague pour ce service est forte (pas de crèche). L'école de Gragnague est adapté à l'accueil des tout-petits : cour maternelle séparée, décalage des récréations par tranche d'âge, accès rapide à la cour, aux toilettes, salle de sieste spacieuse et confortable...

Les délégués FCPE demandent comment les activités scolaires sont adaptées aux enfants de moins de 3 ans.

Luc Jalabert indique que les enfants de 2 ans et demi à la rentrée (nés en janvier, février, mars) suivent les mêmes activités que les enfants de 3 ans. Les enfants de 2 ans à la rentrée (nés en juin, juillet, août) pratiquent essentiellement des activités de découverte, de manipulation. Ils ne viennent à l'école que le matin au moins jusqu'à Noël, et jusqu'à ce qu'ils soient propres à la sieste.

Élisabeth Barthe indique que les jeudis et vendredis, les 2 ATSEM de TPS-PS et de PS-MS sont absentes de 11h30 à 12h : Elles mangent à 11h30 car elles surveillent la sieste à partir de 13h ces jours-là. Il faudrait revoir le planning : alterner pour avoir toujours au moins une ATSEM pour les 2 classes de petits.

Les APC (Activités Pédagogiques Complémentaires) ne sont pas destinées seulement aux enfants en difficulté, mais permettent également de travailler certaines notions à tous les enfants d'une classe, par petits groupes.

Projets de classe

La cueillette de pommes au verger du Bosc, financée par la mairie, s'est bien déroulée et a permis de travailler sur les variétés de pommes et sur différentes recettes, manières de les préparer.

La classe de l'eau, suivie par les CM1 (Mme Farkas), a fait l'objet d'un article dans la Dépêche. Activité financée par la mairie également.

L'activité « Nettoyons la nature » est encadrée conjointement par la mairie et les enseignants.

Mme Materne (CP-CE1) va développer toute l'année le thème de la « Danse des arbres ». Ce thème sera un fil rouge décliné en chant, poésie, lecture, écriture, sport, découverte du monde et donnera lieu à un spectacle en fin d'année.

Mme Farkas (CM1) et M. Zamora (CM2) font une initiation aux échecs. Une rencontre inter-écoles aura lieu en avril à la salle des fêtes de Buzet.

Mme Claussin (CE1-CE2) et Mme Farkas (CM1) prévoient en mai une sortie sur 3 ou 4 jours. Ce projet de classe de découverte est en cours d'élaboration.

Toutes les classes de l'école à partir de la Grande Section participent aux « incorruptibles ». Une sélection de 6 à 7 livres par classe, les enfants les lisent et votent pour leur livre préféré à la fin de l'année. Un vote par enfant, les résultats sont consolidés au niveau national et restitués. Ce projet enrichit la bibliothèque de chaque classe et apprend aux enfants à élaborer et exprimer une opinion sur leurs lectures. Il coûte 600€ par an.

La liste des livres des « incorruptibles » étant la même pour les 6èmes et les CM2, des échanges seront organisés, en collaboration avec la documentaliste du collège.

Cette année, un projet de refonte des cycles est en cours d'élaboration. L'objectif est de faciliter les échanges CM2/6ème. La nouvelle répartition prévue :

PS à GS : cycle 1

CP à CE2 : cycle 2

CM1 à 6ème : cycle 3

Cette refonte s'accompagne de l'élaboration de nouveaux programmes. C'était d'ailleurs l'objet des réunions du mercredi 1/10. Les remarques des enseignants sur le projet ont été remontées.

Difficultés de gestion de la BCD et des postes informatiques

Depuis la suppression des postes en CUI, beaucoup de tâches restent en souffrance (bibliothèque, postes informatique, gestion des entrées/sorties...).

Les délégués FCPE, tous les ans, mobilisent des parents bénévoles pour couvrir et référencer les nouveaux livres. L'école leur en est très reconnaissante. Mais cela ne peut être accepté comme une solution définitive.

La maintenance du parc informatique devient de plus en plus urgente. Le matériel et les performances se dégradent, certains ordinateurs ne seront bientôt plus utilisables si rien n'est fait.

Mme Farkas propose d'installer un logiciel permettant de "nettoyer" les ordinateurs régulièrement.

M. Jalabert précise que cela consiste à créer un "ghost" de l'installation d'un ordinateur, afin de pouvoir repartir d'une configuration "propre". C'est une très bonne idée, mais cela demande aussi du temps (création du ghost et ré-initialisation à l'aide de ce ghost, ordinateur par ordinateur, chaque année).

Les délégués FCPE demandent si le technicien chargé de la maintenance du parc informatique de la mairie pourrait en même temps s'occuper des ordinateurs de l'école.

Mme Guillotreau indique que cette maintenance est assurée par le conseil général et ne peut donc être partagée. Elle propose deux pistes : demander le chiffrage d'un service de maintenance et voir si l'informaticien de la C3G (communauté de communes) pourrait dégager un peu de temps pour l'école de Gragnague. Cependant, cela doit être autorisé par le président de la C3G et si toutes les écoles demandent la même chose, il n'aura plus de temps pour son propre travail.

M. Zamora émet aussi l’idée d’une enveloppe annuelle allouée par la Mairie à l’école pour le poste informatique, qui serait utilisée en fonction des besoins.

6 - Le RASED

C'est simple, il n'y en a plus.

Le RASED est constitué d'enseignants qui tournent dans toutes les écoles pour soutenir les enfants en grande difficulté. Le nombre de ces enseignants spécialisés a dramatiquement chuté ces dernières années. Ce service est actuellement inexistant.

Il ne reste qu’un poste d’enseignant E, qui travaille en mi-temps thérapeutique pour l’ensemble de la circonscription.

La psychologue scolaire est utilisée pour faire le lien entre l’école et les familles.

Les enfants en difficulté n'ont donc plus accès à une prise en charge spécifique dans le cadre de l'école. Les parents sont donc obligés de se tourner vers le secteur libéral, à leur charge en terme d'argent et/ou de temps (orthophoniste, psychomotricien...)

7 – Effectifs prévisionnels 2015-2016

La commune n'a pas de crèche, et l'accueil des tout-petits est un axe important du projet de l'école. Pour ces raisons, le directeur souhaite que la mairie demande, pour l'année scolaire 2014-2015, une dérogation à l'éducation nationale afin de comptabiliser dans les effectifs de maternelle les enfants nés en janvier/février/mars 2013.

Les sujets suivants sont traités à l’aide des résultats de l’enquête «Mieux vivre à l’école de Gragnague» menée par les délégués FCPE et jointe en annexe ici et ici en détail, et au travers des questions remontées aux délégués GIPEG.

8 – Le point sur l'ALAE, la restauration scolaire, "Les amis de l'école"

Restauration scolaire

Les délégués FCPE font remarquer que les parents ne connaissent pas le déroulement de la pause méridienne. Ils proposent une information en début d’année dans les dossiers d’inscription de l’ALAE et pendant les réunions de rentrée.

Les délégués FCPE font aussi remonter de nombreuses remarques sur le bruit dans la cantine, mais indiquent que les évolutions programmées avec l’extension de la cantine et la mise en place d’un self devraient réduire ce problème.

ALAE

Les délégués GIPEG rappellent le problème de décalage de l'horaire du bus scolaire par rapport à l'horaire de fin des TAP : Le bus démarre à 17h10, les enfants concernés sont donc extraits du TAP à 17h. Les parents concernés remercient l'ALAE d'avoir mis en place la solution temporaire actuelle afin de permettre à leurs enfants de participer à au moins une partie du TAP, mais souhaitent rapidement une meilleure solution.

M. Jalabert rappelle que ce décalage provient du fait que la modification des horaires a été décidée en juin, donc tardivement par rapport à la date de détermination des horaires de bus scolaires.

Mme Guillotreau demande quelles actions ont déjà été menées précédemment.

Un courrier a été envoyé par les parents concernés à M. Roudière, sans effet pour l'instant.

Mme Guillotreau propose, afin de donner plus de poids à la demande, de lancer une action conjointe. Elle demande aux deux groupes de parents délégués de rédiger un courrier commun demandant le décalage de l'horaire du bus scolaire. Ce courrier devra être adressé à la mairie, qui appuiera la démarche auprès des autorités compétentes.

Les deux groupes de délégués remontent une demande forte des parents d'informations sur les TAP, tant en élémentaire qu'en maternelle.

Élisabeth Volff, directrice de l'ALAE, indique que l'équipe, partiellement renouvelée cette année avec le départ de la précédente directrice Billy Girod ainsi que d'une animatrice, s'attelle à améliorer la communication. Pour l'instant, le moyen utilisé est l'affichage dans le hall de l'école, mais ce moyen ne semble pas atteindre les parents.

Les délégués FCPE indiquent que la plupart des parents n'ont pas le temps de consulter l'affichage le matin avant de partir au travail. Le soir, s'ils viennent chercher leur enfant à 17h15, le hall est bondé et les affichages inaccessibles.

Les délégués FCPE proposent un cahier de liaison TAP pour chaque enfant avec les ateliers où il est inscrit, ou la distribution d'une petite brochure expliquant le contenu des TAP et présentant les intervenants...

Mme Volff indique que son équipe n'aura pas assez de temps pour gérer un cahier de liaison par enfant.

Les délégués GIPEG proposent d'utiliser la liste des mails des parents d'élèves pour diffuser une présentation des TAP.

L'enquête FCPE indique que les parents souhaiteraient que leurs enfants participent à plus d'ateliers TAP (actuellement : 2 / semaine / enfant) et une plus grande diversité des TAP.

M. Jalabert rappelle que le budget et l'objectif des TAP ne sont pas les mêmes que dans les activités extra-scolaires financées par les parents, et que le niveau d'exigence des parents ne peut donc pas être le même.

Mme Volff indique que l'équipe travaille également à diversifier les TAP en fonction des demandes des enfants. De plus l’ALAE et l’ALSH travaillent sur une thématique commune « Animons nos différences ». Cependant, le nombre de salles à disposition de l'ALAE limite mécaniquement le nombre d'ateliers proposés. Ce nombre est encore plus réduit lorsqu'il pleut, les ateliers en extérieur étant impossibles.

L'enquête FCPE et les questions collectées par le groupe GIPEG signalent une insatisfaction des parents sur la récupération des enfants à 17h15 après les TAP : la circulation dans le hall est difficile, les parents ne savent pas où récupérer leur enfant (atelier, cour...).

Comment rendre la récupération des enfants plus fluide ? Les délégués FCPE indiquent, à titre d'exemple, que dans une autre école, à Verfeil, les enfants qui ne restent pas à l'ALAE attendent leurs parents dans le hall avec leurs affaires. La solution n'est bien sûr pas transposable à l'identique à Gragnague, mais ne peut-on pas imaginer notre propre solution ?

Mme Volff indique que les enfants, à cette heure-là, ont besoin de se défouler un moment sans contraintes, et que les immobiliser en attendant leurs parents ne lui semble pas aller dans le sens de l'intérêt et du confort de l'enfant.

Mme Palomba propose de se calquer sur le fonctionnement de sortie des classes : si les parents sont informés du planning TAP de leur enfant (atelier/salle), l'animateur du TAP garde l'enfant jusqu'à ce que le parent vienne récupérer l'enfant.

Mme Volff : si l'animateur du TAP est un intervenant extérieur, il n'attendra pas 5 ou 10 minutes que le parent arrive. Les parents peuvent avoir un retard imprévu. Et les sorties sont mieux sécurisées si c'est une personne qui connaît bien tous les enfants et leurs parents qui vérifie.

Les délégués GIPEG proposent de répartir les enfants dans leurs classes respectives pour que les parents sachent où les récupérer.

Mme Volff : Deux raisons s'y opposent. D'une part, les classes sont nettoyées le soir, et d'autre part il n'y a pas assez d'animateurs pour surveiller à la fois les enfants en attente dans chaque classe et les enfants qui restent à l'ALAE.

L'enquête FCPE fait ressortir que beaucoup de parents sont préoccupés par la sécurité de leur enfant pendant le temps ALAE (ex. : escalade de grillage dans les zones cachées de la cour élémentaire).

M. Jalabert indique que, pour prévenir ces problèmes, les zones cachées ont été fermées par une chaîne afin de matérialiser et rappeler l'interdiction.

Les délégués GIPEG signalent qu'une question de parent mentionnait des sorties d'enfants seuls sans surveillance. Ils demandent donc un rappel des règles de sortie des enfants.

12h et 16h15, sortie de classe (enfants non inscrits à la cantine ou au TAP) :

• Les enseignants de maternelle remettent les enfants à leurs parents directement, devant la classe. La sortie de l'école se fait sous la responsabilité des parents.
• Les enseignantes de CP, CP-CE1 et CE1-CE2 accompagnent les enfants à la porte de l'école et remettent les enfants à leurs parents directement. Ceci n'est pas une obligation légale, mais un choix des enseignantes. Selon la loi, les enfants peuvent sortir seuls de classe et de l'école à partir du CP.
• A partir de la classe de CE2-CM1, les enfants sortent seuls de l'école.

A partir de 17h15, sortie du TAP (enfants non inscrits à l'ALAE) :

• A partir de 6 ans, si les parents ont autorisé la sortie de l'enfant seul, il signe sa sortie, badge et sort seul de l'école.
• Si les parents n'ont pas autorisé la sortie de l'enfant seul, il reste à l'ALAE jusqu'à l'arrivée de ses parents.

Mme Claussin souhaite rappeler aux parents de bien dire à leurs enfants de rerentrer dans l'école si leurs parents ne sont pas là pour les récupérer à la sortie.

9 – Fonctionnement, amélioration de l'école et de ses abords

L'enquête menée par les délégués FCPE a permis d'évaluer l'insatisfaction des parents sur certains points :

Préau

En cas de pluie, le préau est trop petit, très haut et il n'est pas accolé au bâtiment. Conséquemment, la zone protégée de la pluie est extrêmement réduite. Il est donc inadapté aux besoins des élèves.

Décaler la récréation de la moitié des classes de l'élémentaire n'est pas praticable : les enfants sont incapables de se concentrer lorsqu'il y a du mouvement dans la cour.

Utiliser la salle de motricité n'est pas envisageable non plus pour des raisons de sécurité des enfants et du matériel : 2 ou 3 classes dans une salle remplie d'équipements, c'est l'incident assuré tôt ou tard.

Il faudra donc envisager, lorsque cela sera possible financièrement, de modifier le préau pour le rendre plus pratique et efficace. Eventuellement, une solution temporaire avec des abris pourrait être évaluée par la Mairie.

Préfabriqués

Les parents souhaitent le remplacement par des bâtiments "en dur" des préfabriqués abritant les classes de CM2 et CE2-CM1.

M. Zamora indique que depuis l'installation de la climatisation dans les préfabriqués, sa classe ne souffre plus des problèmes de chaleur et de froid excessifs. Par contre, restent les problèmes de bruit, le fait qu'ils n'entendent pas l'alarme et l'éloignement des toilettes.

Encore une fois, à étudier dès disponibilité du budget.

Toilettes

Les toilettes de l'élémentaire posent un problème de propreté et d'odeur.

Est-ce dû à un nombre insuffisant de cabines par rapport au nombre d'enfants, au protocole de nettoyage, à un nombre insuffisant de nettoyages par jour ?

Mme Guillotreau répond que le nombre de cabines de toilettes est supérieur aux normes exigées. Le protocole de nettoyage correspond également aux normes, et il est scrupuleusement respecté.

Actuellement, les toilettes sont nettoyées une fois par jour, cette fréquence de nettoyage pourrait être augmentée.

La Mairie propose une réunion avec les délégués FCPE pour revoir tous les points de l’enquête «Mieux vivre à l’école de Gragnague» et étudier les solutions à mettre en place.

Parking

Le parking est bondé les mercredis midi et les vendredis à 16h15, cela correspond à des pics de fréquentation compréhensibles. Ce qui gêne les parents, ce sont les incivilités observées : les voitures mal garées sur les trottoirs qui empêchent les autres de sortir, les voitures garées sur la zone réservée aux bus...

Les délégués FCPE demandent s’il serait possible de relancer les actions menées précédemment par la mairie : présence des gendarmes, action "PV" du conseil municipal des enfants.

Mme Guillotreau est d'accord pour relancer ces actions, mais elle avertit que l'expérience a montré que l'effet est de courte durée. Il faut sans cesse renouveler la sensibilisation.

Les délégués FCPE et Mme Guillotreau proposent aussi un mot de la Mairie dans les cahiers de liaison des enfants.

Matériel de jeu en récréation

L'enquête FCPE fait ressortir que les enfants souhaitent plus de jeux en récréation en élémentaire (roues, cordes à sauter, élastiques...).

M. Jalabert rappelle que les parents sont exigeants sur la sécurité et demandent souvent le retrait des jeux à l'origine d'un incident ou d'une blessure de leur enfant (ex. : chariots en maternelle, roues en élémentaire).

Mme Guillotreau propose de renouveler le stock d'élastiques et de cordes à sauter.

Collecteur de verre à recycler

Les délégués GIPEG indiquent que le sol est jonché de verre brisé autour du récup'verre près de l'école. Serait-il possible de l'éloigner de l'école ?

Mme Guillotreau indique qu'il est difficile de le déplacer, car les containers sont répartis dans la commune de façon à desservir tous les quartiers de Gragnague. Les emplacements sont choisis de façon à permettre aux usagers de se garer sans risquer un accident ni gêner la circulation. Les voies qui s'éloignent de l'école en direction du quartier desservi (chemin du bois de la reule, par ex.) sont étroites et ne sont donc pas adaptées à l'installation d'un collecteur de verre.

Par contre, elle a demandé aux agents techniques de la municipalité, qui se rendent souvent près de l'école, d'être vigilants sur cette zone et de la nettoyer en cas de besoin.

10 – Autres points, questions diverses

Les délégués GIPEG ont élaboré ou reçu des questions sur les sujets suivants :

Information sur les remplacements

Est-il possible d'informer les parents en cas d'absence ou de remplacement de l'enseignant par un mot dans le cahier de liaison : date et durée prévisible ?

M. Jalabert demandera aux remplaçants de faire écrire à leurs élèves cette information dans le cahier de liaison. Mais il précise qu'il pourra arriver que les remplaçants oublient ou n'aient pas le temps.

Mme Claussin précise qu'en général, en cas de remplacement, un passage d'information sur les élèves et le travail en cours est assuré entre l'enseignant titulaire et le remplaçant. Soit par téléphone en cas d'absence imprévue de plus d’une journée, soit par écrit sous forme de fiches dans le cas d'une longue absence prévue.

Information sur les incidents

Quelle est la politique de remontée aux parents des informations sur les incidents pendant le temps scolaire et ALAE ?

Incident grave (fracture) => on téléphone aux parents pour récupérer l'enfant.

Incident sérieux (chute, plaie) => on téléphone aux parents pour les informer.

Incident léger (bosse) => on informe les parents par un mot dans le cahier.

Incident mineur (égratignure) => pas d'information.

Les enseignants sont vigilants sur ce point. Cependant, ils ne sont pas médecins et une erreur d'évaluation de la gravité d'une blessure est toujours possible. D'autant plus que les enfants, selon leur âge, leur sensibilité à la douleur, ne savent pas forcément évaluer et exprimer leur état.

Surveillance dans la cour et sécurité

Les enseignants et animateurs font-ils régulièrement le tour de la cour des élémentaires pendant les récréations et temps ALAE pour surveiller toutes les zones ?

M. Jalabert indique que c'est fait.

Les délégués FCPE indiquent qu’il faut veiller à des règles communes en matière de surveillance et de sécurité pendant le temps scolaire et péri-scolaire.

Les délégués FCPE font part de remarques sur la fermeture des portes à 9h pas encore toujours faite du côté des maternelles.

Poux

Quelles sont les mesures prises par l'école contre les poux ?

M. Jalabert précise que ce sont les parents qui doivent prévenir les enseignants. Les enseignants ne doivent pas examiner les enfants pour déterminer lesquels sont touchés. Pour les jeunes enfants, qui font la sieste, les draps sont rendus aux parents pour nettoyage. Cependant, il est exclu de mettre à l'écart les enfants atteints, et illégal de refuser de les recevoir en classe.

Communication non-violente

Sur le sujet de la communication non-violente adaptée pour être pratiquée par les enfants entre eux, les délégués proposent de se mobiliser pour collecter des informations et des supports, voire pour animer des ateliers.

Des enseignants et des animateurs seraient-ils prêts à soutenir et relayer ce sujet auprès des élèves ?

Les enseignants souhaitent des précisions sur le sens de « relayer ». Ils ne se sentent pas capables, sans formation, d'assurer une sensibilisation des enfants à ce concept, et n'ont pas de projet de formation sur ce sujet.

Les délégués GIPEG indiquent qu'ils pensent à des travaux pédagogiques utilisables dans ce contexte, comme par exemple l'expression des émotions, la culture des négociations gagnant-gagnant, l'empathie, l'écoute. Il peut être intéressant d'apprendre aux enfants à régler eux-mêmes leurs conflits de cette façon.

M. Zamora indique qu'il pratique déjà la résolution des conflits entre élèves de cette façon, mais qu'il manque parfois de temps pour le faire, par exemple lorsque le conflit lui est rapporté en fin de récréation. Il aimerait avoir des supports visuels tels qu'un lot de dessins symbolisant les émotions, pour aider les enfants à exprimer et identifier ce qu'ils ressentent.

Devoirs

Remarque : la question arrive très tard à la fin d'une longue réunion, beaucoup d'enseignants sont partis et nous nous efforçons tous d'écourter les débats. La question devra donc être abordée à nouveau lors du prochain conseil d'école.

Une question de parent sur les devoirs en CP, qui recoupe d'autres remarques de parents entendues informellement : N'y a-t-il pas trop de devoirs ? Surtout après une longue journée de travail à l'école ?

M. Jalabert précise qu'il s'agit exclusivement de devoirs à l'oral, aucun devoir écrit.

Sensibilisation des CM2 aux dangers des addictions

Les délégués FCPE souhaitent une sensibilisation des CM2 aux dangers des addictions, afin de les préparer à des problèmes qu'ils pourraient rencontrer au collège.

L'équipe enseignante n'est pas favorable à cette proposition, pour plusieurs raisons. Le problème n'existe pas à l'école primaire de Gragnague. Les enfants sont déjà inquiets à l'idée de partir au collège, cela risque de finir de les effrayer. Au collège, tous les ans, une semaine de la santé est organisée pour les informer sur ces dangers. Ils seront donc informés en 6ème, et c'est le bon moment.

Cependant M. Zamora précise qu'il aborde le sujet informellement, à l'occasion. Par exemple, lorsque des enfants roulent une feuille de papier et font semblant de fumer pour rire, il leur rappelle que beaucoup de gens meurent de la cigarette.

Il indique également qu'à part un cas très particulier et isolé, il n'y a pas de problème de drogue au collège de Verfeil. Par contre, l'alcool et la cigarette sont malheureusement présents.

Fin du conseil vers 21h15.